Argizari galdua..Archives, savoirs et création

Professeure à l'université publique de Navarre / Nafarroako Unibertsitate Publikoa. Artiste visuelle, diplômée en beaux-arts et titulaire d'un doctorat en recherche et création artistique de l'EHU/UPV. Les recherches de Nerea de Diego portent sur les relations entre le patrimoine, l'art contemporain, la communauté et le territoire. Elle a participé au projet TRESNAKA, une archive d'artistes et de pratiques éducatives, et à Topategia, une cartographie ouverte des représentants artistiques en Navarre. Entre 2016 et 2022, elle a été codirectrice du Centre d'art contemporain de Huarte dans le cadre d'un projet de gestion collégiale. Elle fait des recherches sur les modèles de collaboration dans la gestion culturelle. Dans sa pratique artistique, elle s'intéresse à la religiosité et aux rituels populaires, au territoire, aux mémoriaux et aux accumulations votives.

Professeur à l'Université publique de Navarre / Nararroako Unibertsitate Publikoa, archéologue, diplômé en histoire (archéologie) de l'université de Salamanque et docteur en histoire (préhistoire, histoire ancienne et archéologie) de l'UNED. Les recherches de Javier Armendariz, ont porté sur la préhistoire, l'histoire ancienne et l'archéologie en général. Il a été directeur, entre autres, des fouilles archéologiques suivantes : Sonsoles (Ávila), Las Aceras (Larraga), San Pelayo (Arellano), tombe néolithique de Longar (Viana), Las Eretas (Berbinzana), Matacalza (Mendigorría), habitations fortifiées de l'âge du fer de la Peña de la Gallina, Galzarra (vallée de Lana) et Peña de Bardagorría (Eraul, vallée de l'Yerri), le pont romain de Puente la Reina, Los Cascajos de Sangüesa et l'oppidum de Turbil (Beire). Il dirige actuellement des recherches sur la ville préromaine de La Custodia (Viana). Il est l'auteur du projet de recherche « La ciergerie de Puente La Reina »

Artiste, diplômée de l’école des beaux-arts d’Angoulême (devenue l’ÉESI Angoulême-Poitiers) et de l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg (devenue la HEAR), Estelle Deschamp (née à Annecy en 1984), vit et travaille à Bordeaux. En 2008-2009, lors d’une année de césure, elle se forme à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne aux côtés de Manfred Pernice. Son travail a fait l’objet d’expositions personnelles au centre culturel Una Volta à Bastia (2022), aux arts au mur artothèque de Pessac (2019) et à la galerie Silicone à Bordeaux (2016). Récemment, elle a participé aux expositions collectives Impasse des Lilas par MBL architectes à arc en rêve centre d’architecture, Bordeaux (2022) ; Desperanto par Zebra3, Pola, Bordeaux et Mutations, Memento, Auch (toutes deux 2021) ; ainsi qu’à la Biennale de l’Architecture disparue organisée par l’association Solarium Tournant à Aix-les-Bains (2020). Elle est par ailleurs membre du collectif d’artistes CUMULUS et de l’association Chignole. Invitée en résidence au sein de co-op de 2023 à 2025, elle a entrepris d’expérimenter le filage de la cire en reconstituant un outil sculpture afin de réaliser ses propres fils de cire pour la création de sa future installation.

Licenciado en Geografía e Historia (Universidad de Deusto) Ha realizado diversos trabajos para poner en valor el patrimonio cultural histórico y etnográfico: estudios, difusión, gestión, exposiciones, páginas web, etc.: estudio de las directrices para el tratamiento institucional del patrimonio etnográfico para el Gobierno Vasco, contenidos de la web sobre el patrimonio de los balleneros vascos Balea-Irla, Museo virtual de Gipuzkoa, contenidos de materiales didácticos y señalética Badiaren Bidea para el Consorcio Bidasoa-Txingudi 6 Obras realizadas en diversas empresas de Euskal Kakegi, Museo... Desde 2017 es Técnico Superior en Etnografía de la Diputación Foral en Gordailua, Centro de Colecciones Patrimoniales de Gipuzkoa.

Directrice artistique et fondatrice de co-op. Depuis 2013, l’association Co-op invite des artistes plasticiens en résidences et les accompagne dans des créations tournées vers le territoire du Pays Basque. Les résidences de co-op sont liées au patrimoine culturel matériel et immatériel du territoire et incite l’artiste invité à dialoguer avec celui-ci. De ces expériences de création en lien avec le patrimoine, l’artiste tente de proposer une relecture propre à la société dans laquelle il évolue. Chacune de ses résidences s’articule autour de plusieurs étapes: du travail de recherche à la phase de création vers la diffusion en passant par la médiation, l’exposition ou encore la publication autour des œuvres créées. Au fur et à mesure des résidences et de l’émergence des œuvres, une thématique commune se dégage et vient sous-tendre les projets artistiques. En effet, il semblerait que la magie en tant que méthode, processus ou ressource iconographique vienne se diffuser dans les diverses propositions et permet à co-op de prendre une nouvelle direction.

Professeur à l'Université du Pays basque / Euskal Herriko Unibertsitatea. Docteur en histoire de l'art de l'Université de Barcelone. Professeur à l'UPV/EHU et à l'Université de Buenos Aires (dans le cadre du Master en Patrimoine artistique et culturel en Sudamérica Colonial). Chercheur de l'équipe d'anthropologie visuelle de l'UBA. Spécialisé dans deux domaines : la relation entre l'image et la mort, et la culture visuelle du Moyen Âge au Pays basque. Il a publié plusieurs travaux académiques sur ces sujets, dont la monographie « Máscaras mortuorias. Historia del rostro ante la muerte ». En 2013, il a fondé la maison d'édition Sans Soleil Ediciones, dont il a été l'un des directeurs jusqu'en 2022.

Artiste et designer graphique, Aglaë Miguel vit et travaille à Felletin, en Creuse. Au croisement du textile, de la typographie et de l’archive, son travail s’intéresse aux cultures artisanales, orales et visuelles au travers de leurs mémoires écrites. Depuis 2020, elle se passionne pour les cires de deuil. Elle est l'autrice de l'ouvrage Firurikatuak ziren xirio luze batzu réalisé dans le cadre de la résidence proposée par Mari Campistron au sein de l'association basque Haran Ubel basée dans les Aldudes. Née d’une série d’entretiens réalisés dans le Pays Basque au printemps 2023, cette édition met en lumière les paroles d’habitant·es de la vallée des Aldudes, d’éthnologues, d’apiculteur·rices et d‘artisan·es de la cire filée qui tissent ensemble une mémoire polyphonique et résistante de cet artefact en survivance